Nouvelles

Des rentes AVS garanties et un allègement fiscal d'abord pour les familles

Grâce au OUI de ce jour à la réforme AVS 21 et à l'augmentation de la TVA qui en découle, le finan-cement de la pré­voyance vieillesse peut enfin être sta­bi­lisé pour les dix pro­chaines années. En refu­sant la sup­pres­sion de l'impôt anti­cipé, les citoyens ont une nou­velle fois clai­re­ment signi­fié au Conseil fédé­ral qu'ils ne vou­laient plus d'allégements fis­caux pour les entre­prises et les inves-tisseurs. Notre reven­di­ca­tion est claire : la péna­li­sa­tion anti­cons­ti­tu­tion­nelle du mariage doit enfin et en pre­mier lieu être sup­pri­mée pour les impôts et l'AVS, afin de sou­la­ger les familles.

Le OUI du peuple à la légis­la­tion AVS 21 et à l'augmentation de la TVA qui en découle per­met­tra de sta­bi­li­ser le finan­ce­ment de l'AVS. Cela garan­tit les rentes AVS jusqu'en 2030 et crée une équité entre les géné­ra­tions. La dif­fé­rence d'âge de la retraite, qui n'est plus d'actualité, sera éga­le­ment sup­pri­mée. Neuf années de tran­si­tion pour les femmes concer­nées, en par­ti­cu­lier celles qui tra­vaillent à temps par­tiel, seront indem­ni­sées dans le cadre de la réforme voire même mieux trai­tées qu’actuellement si ces femmes prennent leur retraite au nou­vel âge de réfé­rence. Le Par­le­ment a déjà donné au Conseil fédé­ral le man­dat de pro­po­ser une réforme de l'AVS pour la suite. Indé­pen­dam­ment de cela, il est impé­ra­tif que la réforme de la LPP, éga­le­ment urgente, soit menée à bien sans tar­der afin d'éliminer enfin les dis­cri­mi­na­tions qui y existent, notam­ment pour les femmes.

La péna­li­sa­tion du mariage doit d'abord être abo­lie.

Le NON du peuple à la sup­pres­sion par­tielle de l'impôt anti­cipé est jus­ti­fié au vu de la situa­tion ten­due des finances des ménages, des besoins finan­ciers accrus de l'État et du ren­ché­ris­se­ment mas­sif du coût de la vie. La marge de manœuvre finan­cière pour des allè­ge­ments fis­caux est de plus en plus étroite. Alors que le Conseil fédé­ral a déjà allégé plu­sieurs fois la charge fis­cale des mul­ti­na­tio­nales, des entre­prises et des inves­tis­seurs, il n'a toujours rien pla­ni­fié pour abo­lir enfin la péna­li­sa­tion fis­cale anti­cons­ti­tu­tion­nelle du mariage pour les impôts et l'AVS. Avant de réa­li­ser d'autres mesures d'allègement pour les entre­prises et les inves­tis­seurs, le PEV Suisse estime que c'est d'abord au tour des couples mariés et des familles de béné­fi­cier de telles mesures.

Garan­tir le bien-être des ani­maux dans tous les domaines

Même si l'initiative sur l'élevage inten­sif est reje­tée aujourd'hui, les pré­oc­cu­pa­tions et les ques­tions légi­times concer­nant l’élevage suisse res­tent d'actualité. Il s'agit, par exemple dans le domaine de l'élevage de pou­lets de consom­ma­tion et de porcs, de véri­fier sérieu­se­ment et de s’assurer que les lois exis­tantes sur la pro­tec­tion des ani­maux garan­tissent à ces der­niers une vie conforme à leurs besoins dans tous les domaines.

Contacts :

Lilian Stu­der, Pré­si­dente du parti et Conseillère natio­nale : 076 575 24 77
François Bach­mann, Vice-président (Roman­die) : 079 668 69 46

Marianne Streiff, Conseillère natio­nale : 079 664 74 57  
Roman Rutz, Secré­taire géné­ral : 078 683 56 05
Dirk Mei­sel, Res­pon­sable de la com­mu­ni­ca­tion : 079 193 12 70